Un jour prochain le printemps viendra

Et avec lui le muguet, le lilas

Le soleil viendra nous réchauffer

J’oublierai le froid, nos rues enneigées

Il fera bon, quand je verrai des bourgeons

Quand apparaîtront des gens sur leur balcon

Quand je verrai aussi, des gens se parler

Peut-être, renouer de vieilles amitiés

J’ai si hâte de voir plein de couleurs

Bientôt, je pourrai voir de belles fleurs

Des pivoines, de belles jonquilles

Sortir tout droit de leur coquille

Je verrai des p’tits écureuils

Des arbres, retrouver leurs feuilles

Mais surtout, et ce sera pour bientôt

Je verrai revenir mes oiseaux

Mes oies blanches, mes canards sauvages

Venir s’ajouter à mon beau paysage

Même que le ciel redeviendra bleu

Je ne verrai surtout que des gens heureux

Ce jour-là si tu veux, nous aussi on y sera

On se câlinera, c’est le printemps qu’on saluera

Texte Claude Marcel Breault

Il est prouvé que lorsqu’on a vieilli

On se sente seul, que parfois on s’ennuie

Il existe des moyens de gérer notre vie

Peut-être avoir un animal de compagnie

Ça pourrait être un chat, ou même un chien

Un poisson rouge, une perruche, ou un serin

Ce qui importe serait de l’aimer

Et de bien vouloir nous en occuper

Il pourrait s’appeler Coquine, ou bien Coquin

Le choix de son nom vous appartient

Vous pourriez alors lui parler, l’écouter

Bouger, vous auriez une vie à partager

Coquine adopterait votre routine

Coquin vous montrerait qu’il est très bien

Si votre trésor d’ailleurs était heureux

Il se montrerait très affectueux

Il voudrait que vous le brossiez

Vous lècherait pour vous remercier

Si vous essayiez vous l’adopteriez Vous ne pourriez plus vous en passer

Ses gestes vous rappelleraient votre jeunesse au moment ou vous êtes plein de tendresse

Texte Claude Marcel Breault

Lorsque un homme est assez mûr pour apprécier un pâturage plus verdoyant.

Il est trop vieux pour sauter la barrière

( proverbe Creusois )

Tu ne peux vivre sans cesse dans la course et le bruit.

Savoure les petits bonheurs.

Profite des bons moments de détente.

Délecte-toi des instants de Paix.

Accord-toi des moments agréables

BONNE SEMAINE

Le petit chemin qui s’étire à flan de coteau

Sa pente est dure à gravir mais il est si beau

Des cailloux jonchent son parcours

Qui font trébucher les pas lourds

Des anciens qui aiment pourtant ce petit chemin

Il en a vu des peines des joies

Passer au fil des années de sa vie

Mais quel bonheur d’entendre tous ses amis

Circuler le long de ses pentes douces

Bordées de Romarin et de Mélisse

Qu’il est beau le petit chemin à flan de coteau

Sa pente est dure mais il est si beau

SUR LA LONGUE ROUTE DE LA VIE; JEUNE, SUIS TON CHEMIN.

LAISSES TA PASSION GUIDER TES ENVIES,

ELLE TE MÈNERA VERS TON DESTIN.

SURTOUT N’EST PAS PEUR DU DOUTE,

DROIT DEVANT VAS VERS L’AVENIR.

REGARDES AUTOUR DE TOI…ÉCOUTE !

AVANCES CONFIANTE DANS LE DEVENIR.

SI DES PORTES SE FERMENT SUR TON PASSAGE,

CONTOURNES LES OBSTACLES SANS RÉTICENCE

AVEC BEAUCOUP DE PATIENCE ET DE COURAGE,

CAR NUL NE NOUS ENSEIGNE À TRAVERSER L’EXISTENCE.

ALORS, PRENDS LA VIE À PLEINE DENT,

DÉBORDES D’ÉNERGIE ET, ET SI ELLE T’ENIVRE

LAISSES LE TEMPS AU TEMPS,

PARCE QU’IL FAUT TOUTE UNE VIE,

POUR APPRENDRE À … » VIVRE «

Tous les jours remercie ce que tu es et ce que tu as!

Quand le matin j’étreins ma couverture et proteste lorsque mon réveille-matin sonne. Merci: Je peux entendre. Plusieurs sont sourds.

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Lorsque je garde mes yeux fermés afin d’éviter la lumière du matin le plus longtemps possible. Merci: Je peux voir. Plusieurs sont aveugles.

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Lorsque je m’emmitoufle dans mon lit retardant ainsi la levée de mon corps. Merci: J’ai la force de me lever. Plusieurs sont alités.

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Lorsque la première heure de ma journée est bousculée, bas perdus, rôties brûlées, que la zizanie est dans la maison et les enfants sont trop bruyants. Merci: J’ai une famille. Plusieurs sont seuls.

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Si pour le déjeuner la table ne ressemble en rien aux photos dans les magazines et que le menu n’est parfois pas équilibré. Merci: Pour la nourriture que nous avons. Plusieurs ont faim.

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Lorsque je trouve que la routine de mon travail est souvent monotone. Merci: J’ai l’opportunité de travailler. Plusieurs n’ont pas de travail.

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Même lorsque je bougonne et me plaint de mon sort de temps à autres et espère que mes moyens n’étaient pas si modestes. Merci: Je suis en vie!